30 novembre 2012

Escale aux Saintes

Un bassin abrité d'une couronne de pitons, les reliefs jouant avec la lumière à toutes les heures, les ruelles colorées et les bateaux de toutes tailles et toutes origines : la magie opère de nouveau lors de ma deuxième visite de ce site remarquable (cf. Les Saintes 2011).








29 novembre : en arrivant de la côte occidentale de Basse-Terre, il faut franchir le canal des Saintes. Vu notre position, cela signifie remonter non seulement le vent à 20 nœuds (j'aurais aimé un peu de nord mais il reste obstinément plein est), mais surtout le fort courant portant au sud ouest, en plein dans le nez si on veut tirer des bords.
 
En vue de l'archipel des Saintes, contre vent et courant
 
La mer est modérément agitée, creux d'1m50, le bateau s'anime. Les dérives sont abaissées. Je tente un louvoyage en virant de bord nord est, mais c'est pratiquement un bord carré : le courant nous refoule à l'ouest, impossible de tenir le cap.
 
Tout va bien, les équipières ?
 
La solution : appui au moteur sous le vent, qui permet de reprendre un cap droit sur la passe nord ouest de l'archipel, et d'abréger les souffrances de l'équipage...

L'après-midi est déjà entamée quand nous pénétrons dans la rade. Les nouvelles bouées d'amarrage nous attendent, là aussi il y a le choix.
 
Devant le Bourg des Saintes

Après un déjeuner tardif, nous débarquons pour une petite visite et quelques emplettes. Les punchs locaux sont fameux !
 
Les barques de pêcheurs devant l'emblématique "Maison du Docteur"
 


Il y a peu de visiteurs, l'ambiance serait tranquille s'il n'y avait l'insupportable pollution sonore et olfactive des motos de location qui sillonnent la rue centrale dans un vrombissement ininterrompu. Et les habitants endurent ça toute l'année...
 
Tout est prévu pour les urgences !
 
 
Shrubb va bien dans le décor
 


Encore un Star Clipper : levée de mouillage tous feux allumés à la tombée de la nuit.






30 novembre : la nuit a été calme mais les navettes agitent le mouillage dès le petit matin.
 
Ah oui, ça secoue !

Comme l'année précédente, nous allons chercher plus de tranquillité au mouillage de l'îlet Cabrit, lui aussi garni de bouées.
 
 





Le préposé au péage des bouées passe à toute heure, même au lever du jour : avis aux petits malins qui arrivent tard et repartent tôt...

Baignade et visite des fonds à portée de palmes
 

Courageusement, Pascale et Gérard montent jusqu'au Fort Joséphine, belvédère privilégié pour la vue sur l'archipel.
 

Le Bourg et la passe nord est
 
Le Pain de Sucre et la passe sud
 
 
Un grain sauvage pour le retour à bord
 
Mais il y a de quoi se réchauffer !

A suivre ici
 

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