03 juillet 2014

Atterrissage aux Açores en beauté

Transat 2014 - 3

30 juin :

Fini les voiles de petit temps, le vent atteint les 13 nœuds par travers-largue et Shrubb décolle à 9 nœuds en vitesse de croisière. Nous retrouvons des parcours journaliers de plus de 160 milles. Quelques brèves visites de dauphins et des cargos croisés d'assez près sous un ciel uniformément bleu.

Le soir, nous avons droit à un magnifique rayon vert au coucher du soleil, phénomène rare et malheureusement pas enregistré...
  

1er juillet :

Encore des dauphins en chasse. Le vent mollit quelque peu mais nous tenons la distance. Un voilier, anonyme faute d'AIS, est dépassé en trombe.
 

2 juillet :


Dans la nuit le vent fraîchit et refuse. Il faut réduire un peu la toile et nous prenons du nord au près serré.
La houle vient d'ouest, puis de sud-est et Shrubb est nettement plus secoué.

Tout près du centre de l'anticyclone, le baromètre monte à 1032 hpa et le mollissement annoncé du vent est reporté de jour en jour à chaque point météo. Arrivée à Terceira estimée entre le 4 et le 5 juillet.


Les menus sont de moins en moins variés... On rêve de viandes et de frites !
 

3 juillet :

Terre ! Au lever du jour les côtes de Flores, l'île la plus occidentale des Açores, sortent de la brume sous un ciel couvert, alors que le vent est tombé et que nous faisons route au moteur.
 

Mais l'événement principal est dans l'eau : au sud de Flores apparaissent en surface de grandes lignes sombres d'où partent des jets puissants. Un groupe de baleines, probablement des cachalots !


L'excitation sur Shrubb est à son comble, les batteries des caméras sont vidées en quelques minutes bien que la prise de vue soit difficile.


Une idée germe dans l'équipage : un court arrêt sur Flores, le temps d'avitailler et d'attendre le retour du vent prévu le jour suivant.
  

Nous jetons l'ancre devant le môle nord du petit port de Lajes, après 2235 milles parcourus en 14 jours.
 
La trace GPS depuis St Martin

À suivre ici
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laissez vos commentaires ici