18 juin 2016

Syros

Grèce 2016-3

Finikas

17 juin : l'ancre est levée à O. Pisses (Kéa) en milieu de matinée. Cap à l'est sous un meltem modéré du travers au bon plein, 14 nœuds au départ mollissant dans l'après-midi. Les 37 nautiques sont couvertes en 6h30, la dernière heure au moteur. 


  
 

Nous jetons l'ancre devant le petit port de Finikas, sur la côte ouest de Syros. Le fond mêle sable et herbe, et le mouillage demande deux tentatives par 5 m d'une eau absolument limpide. Il y a peu de vent, donc l'abri ne pose pas de problème.

Mouillage devant le port de Finikas
Le village est charmant, avec tavernas et petit supermarché pour un complément d'avitaillement. 

Terrasse sur le port
L'ambiance est juste un peu gâchée par un chantier de réfection de chaussée en bord de mer, avec du goudron qui colle aux espadrilles et le vrombissement des machines tard le soir et tôt le matin. Mais la baignade est appréciée car la température dépasse largement les 30°C.

Une eau d'aquarium
A la chasse aux oursins
Petite récolte... pas très nourrissante

 

Ermoupolis

18 juin : cette ville importante est le plus grand port et la capitale des Cyclades. 

Le vent est absent et nous partons de Finikas au moteur, contournant Syros par le sud pour arriver en 2 heures au port de plaisance d'Ermoupolis, au nord de l'immense espace portuaire. 






Dans le port d'Ermoupolis
 
Port de commerce et cales sèches pour cargos
Amarrage au port de plaisance
Le préposé du port nous oriente sur le quai et nous aide pour l'amarrage : accueil plus que chaleureux, dont je le remercierai au départ. Il prend même nos poubelles !
Je comptais sur cette escale pour obtenir le Depka, document de navigation en principe obligatoire dans les eaux grecques. Mais nous sommes samedi, la douane ferme à 15h et il est midi. Autrement dit, c'est déjà fermé ! Donc, comme l'année précédente, on s'en passera...
La ville vaut la visite : maisons élégantes, rues pavées de marbre, théâtre et opéra, églises bien sûr innombrables. 

 
 
L'opéra
Le théâtre Apollon
Derrière le port se trouve tout ce qu'on veut pour l'avitaillement, le shopping et l'artisanat d'art.... Et aussi des glaces italiennes qui deviennent une urgence vu la chaleur : on atteint 36°C.






Je laisse l'équipage fondre au port et j'entreprends la montée vers l'église Ste Anastasie qui surplombe la ville.

Des marches et des marches, par centaines...


Au sommet (112 m), la vue est spectaculaire.

 

Le port de plaisance et les bâtiments de la douane
La ville et le port de pêche
Vers l'est : Rinia et Mykonos
 

L'église Ste Anastasie

Un peu de fraîcheur sous l’œil des patriarches

Après avoir redescendu les volées de marches et bu quelques litres d'eau à une fontaine salvatrice trouvée en chemin, je retrouve l'équipage au bord du coma sous la canicule. Armelle n'émet plus qu'un langage peu articulé qui m'incite à des mesures hâtives : il faut quitter le port et se mettre au frais. Je prends congé du si sympathique employé en payant la taxe exorbitante de 8 €, et Armelle prend la barre pour fuir ce four.



Gaidaros

Le salut se trouve juste en face d'Ermoupolis :  nous rejoignons en une demi-heure cet îlot inhabité  pour mouiller dans la crique d'Ormos Megali, abritée du nord mais bien ventilée. 








Ormos Megali sur Gaidaros
Sitôt l'ancre crochée par 5 m de fond de sable, tout le monde se rue à l'eau. 



Après le départ de rares bateaux, nous restons quasi-seuls dans ce territoire jalousement gardé par des nuées de mouettes. Certaines font clairement comprendre de ne pas s'approcher trop près de la côte et de leurs nids. Le soir et tôt le matin, le caquetage des oiseaux remplit l'espace du mouillage : ambiance sauvage et singulière, si près d'un grand centre urbain.

Suite du parcours ici

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