19 avril 2011

Le Havre du Robert, bien nommé

Une bonne demi-douzaine de mouillages dans cette vaste zone de criques bien abritées.









Nous jetons l'ancre dans la Baie St Pée au sud en entrant. On a intérêt à garder l'œil rivé au GPS et au sondeur : il y a des cayes et des hauts-fonds partout, peu visibles car l'eau n'est pas claire. Le fond est bon et tient bien.

L'endroit est quasi-désert, à part 3 ou 4 bateaux visiblement propriété des maisons en surplomb.
 

Silence total à part les grenouilles du soir. Pas une ride sur l'eau, mais rien à voir en dessous : eau trouble, on ne voit même pas l'ancre. Les baignades dans cette eau à 29° sont tout de même bienvenues.

Second mouillage vers Pointe Savane à l'ouest de l'îlet Petite Martinique, qui nous rapproche de la ville. Là encore aucun problème de mouillage dans cette crique totalement déserte.
 

Nous débarquons en annexe sur un ponton de pêcheurs, et atteignons Le Robert après une petite heure de marche.
 
Restaurant sympa : L'Escale du Robert

Retour en taxi car la route est dangereuse pour des piétons la nuit.


Après ces 2 jours de mise en bouche, nous levons l'ancre en fin de journée pour rejoindre Marie-Galante : 87 milles nautiques le long de la côte est de la Dominique.


















Nous retraversons la barrière de corail par la passe de Caracoli, juste au sud de la presqu'île de la Caravelle.







Décor impressionnant : la baie du Galion, la baie du Trésor, mouillages réputés difficiles mais qui valent certainement le détour entre les pointes et les falaises battues par la houle atlantique.










La Baie du Trésor











La pointe de la presqu'île de la Caravelle
 


La nuit tombe quand nous passons près du Rocher de la Caravelle, sinistre vigie plantée en pleine mer.








La météo est capricieuse : panne d'alizés, vent faible force 2 à 3 de nord-est ou même plein nord, que vient dévier une brise de terre au travers de la Dominique. Bref, vent dans le nez ! Teles n'a pas dit son dernier mot : sa carène lisse et sa voile neuve vont faire des étincelles ! Au près serré à 8 nœuds de vent vrai, nous filons 5 à 6 bons nœuds : sensations retrouvées pendant une bonne moitié du parcours.
 

Dans la nuit, le vent oscille beaucoup ; il finit par refuser et nous oblige à tirer des bords, un comble dans cette zone où, paraît-il, on navigue tout le temps pépère en vent travers. C'est vite vu : les bords vers l'est se heurtent à un fort courant portant à l'ouest de plus d'1 nœud. La nuit finira donc au moteur sur le cap.


Une fois dépassée la pointe nord de la Dominique, nous louvoyons de nouveau sous voiles et atteignons Grand-Bourg de Marie-Galante en fin de matinée.








Le port de plaisance n'est toujours pas aménagé. Nous mouillons à l'entrée, juste à l'ouest de la passe à travers les cayes.
  
Devant l'entrée du port de Grand Bourg

Baignade et sieste pour récupérer d'une nuit de quarts, bien peu fatigante et très plaisante, il faut reconnaître.

A suivre ici
 

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