03 décembre 2012

Petite-Terre : seuls au monde

Ce minuscule archipel de 2 îles est un paradis (relativement) préservé pour l'observation de la faune, dont les fameux iguanes. 

Dernière escale de notre boucle de Guadeloupe, c'est assurément la plus sauvage.










Nous quittons l'îlet Cabrit et retrouvons le canal des Saintes avec des conditions inchangées : vent et courant pile dans le nez. Pas besoin de tergiverser, je mets les moteurs et cap sur Marie-Galante pour une escale d'une nuit à Saint Louis.

Escale à Marie-Galante


Nous débarquons à la recherche d'un complément d'avitaillement. C'est l'heure de la sieste, les rues sont vides.
 

L'annexe est bien observée
 
La plage à perte de vue
 
Je mets à profit cette escale pour divers travaux sur le bateau, entre autres la révision du système de barre qui s'est une nouvelle fois déréglé. Cela ne tient pas, il faudra bloquer le vérin hydraulique par du matériel adapté une fois de retour au port.

Petite-Terre

2 décembre : c'est dimanche, Petite-Terre a probablement pas mal de visiteurs. Je pense préférable d'attendre l'après-midi pour appareiller et arriver sur place après le départ des touristes du week-end.

Le cap et les conditions étant inchangés, c'est encore une route au moteur, avec une grande prudence car la zone est truffée de casiers et filets.
 

En vue des îles, nous observons comme prévu une file de bateaux qui partent vers la Guadeloupe. Le mouillage devait être assez encombré, autant de place libérée pour nous.
 
La passe entre les îles et ses déferlantes
 
Il n'y a plus que deux bateaux, qui finiront eux aussi par partir. Nous restons le seul bateau pour la nuit, impression un peu irréelle.
 


Après une nuit totalement calme, à l'abri de la barrière de corail, nous débarquons dès le réveil sur Terre de Bas : nous avons l'île pour nous tout seuls, c'est une aubaine à savourer avant l'arrivée des charters du jour.
 
 
Le lagon et la barrière de corail
 
 Au bord de la plage, de nouveaux compagnons de baignade : des petits requins
 

La seule construction reste le célèbre phare, un des tout premiers des Antilles, que les derniers gardiens ont quitté en 1972. C'est surtout le repaire des iguanes.
 
 
 

Il y a à voir aussi sous l'eau : beaucoup de poissons et toute une famille de tortues juste derrière le bateau.
 


10 h du matin : les charters arrivent, 100 touristes se déversent sur Terre de Bas, les barbecues s'installent... Il est temps de partir !

Pour les 9 milles du retour vers St François, la météo annonce une panne d'alizés. Route au moteur sur une mer complètement plate : mise en condition avant de reprendre l'avion !
 

Merci à Gérard pour son abondante contribution en photos
 

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