Ce minuscule archipel de 2 îles est un paradis (relativement) préservé pour l'observation de la faune, dont les fameux iguanes.
Dernière escale de notre boucle de Guadeloupe, c'est assurément la plus sauvage.
Escale à Marie-Galante
Nous débarquons à la recherche d'un complément d'avitaillement. C'est l'heure de la sieste, les rues sont vides.
L'annexe est bien observée
La plage à perte de vue
Je mets à profit cette escale pour divers travaux sur le bateau, entre autres la révision du système de barre qui s'est une nouvelle fois déréglé. Cela ne tient pas, il faudra bloquer le vérin hydraulique par du matériel adapté une fois de retour au port.
Petite-Terre
2 décembre : c'est dimanche, Petite-Terre a probablement pas mal de visiteurs. Je pense préférable d'attendre l'après-midi pour appareiller et arriver sur place après le départ des touristes du week-end.
Le cap et les conditions étant inchangés, c'est encore une route au moteur, avec une grande prudence car la zone est truffée de casiers et filets.
En vue des îles, nous observons comme prévu une file de bateaux qui partent vers la Guadeloupe. Le mouillage devait être assez encombré, autant de place libérée pour nous.
La passe entre les îles et ses déferlantes
Il n'y a plus que deux bateaux, qui finiront eux aussi par partir. Nous restons le seul bateau pour la nuit, impression un peu irréelle.
Après une nuit totalement calme, à l'abri de la barrière de corail, nous débarquons dès le réveil sur Terre de Bas : nous avons l'île pour nous tout seuls, c'est une aubaine à savourer avant l'arrivée des charters du jour.
Le lagon et la barrière de corail
Au bord de la plage, de nouveaux compagnons de baignade : des petits requins
La seule construction reste le célèbre phare, un des tout premiers des Antilles, que les derniers gardiens ont quitté en 1972. C'est surtout le repaire des iguanes.
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Il y a à voir aussi sous l'eau : beaucoup de poissons et toute une famille de tortues juste derrière le bateau.
Pour les 9 milles du retour vers St François, la météo annonce une panne d'alizés. Route au moteur sur une mer complètement plate : mise en condition avant de reprendre l'avion !
Merci à Gérard pour son abondante contribution en photos
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