02 mars 2013

Clifton : escale mouvementée

Il ne faut que 20 minutes pour traverser le canal de Petite Martinique et rejoindre l'île de Union, sur le territoire de St Vincent et les Grenadines (SVG). 
 
Le port de Clifton est joli, mais très encombré, autour du gros récif corallien qui forme un giratoire au milieu du mouillage.





 
















Quelques milles pour changer de pays
Le port de Clifton
 
Le plus pénible est d'essayer d'ignorer les boat-boys qui viennent bruyamment proposer bouées et denrées diverses en faisant mine de nous guider dans le dédale.
 

Les ignorer, j'aimerais bien... Mais voilà que le guindeau fait des siennes (il y avait eu quelques alertes à Carriacou) : à peine 10 m de chaîne sont largués, il se bloque. Clac, clac, rien à faire. C'est le plus mauvais endroit : nous dérivons vers les autres bateaux tout proches alors que l'ancre traîne au fond.
 

Le boat-boy qui nous assiégeait grimpe à bord et nous aide à remonter l'ancre à la main : après avoir laissé la barre quelques instants à Armelle, je la reprends et je laisse faire ce bosco improvisé car en fait il nous sauve.








Une fois l'ancre à poste, j'accepte avec soulagement sa proposition de corps-mort et nous voilà amarrés en sécurité devant le magnifique lagon.
 
Armelle se met à l'eau pour assurer la patte d'oie
 
Une fois remis de nos émotions, nous savourons la vue imprenable. Les femmes investissent ce qu'elles nommeront vite "notre piscine" : vaste bassin avec toutes les nuances de turquoise, agrémenté de quelques îlots pour faire encore plus carte postale, et où on a pied très près du mouillage.
 

C'est encore le matin et nous avons le temps de débarquer pour la clearance d'entrée sur le territoire de St Vincent et les Grenadines. C'est sans difficulté (ah les 4 exemplaires au papier carbone du siècle dernier !) mais au prix d'un bon quart d'heure de marche vers l'aéroport où se trouve le bureau de l'immigration. Et il fait chaud...
 



Sur le trajet se trouve l'atelier de mécanique Unitech Marine que le boat-boy nous a indiqué, et qui est tenu par un Français. Celui-ci vient à bord dans l'après-midi pour prendre le moteur du guindeau.
 
Retour à l'atelier, réparation (c'était un mauvais remontage électrique au moment des travaux à Grenada Marine), remise en place : dans la journée tout est de nouveau opérationnel.
Le mécano a droit à notre reconnaissance éperdue : sans ancre, il était impossible de continuer notre visite des Grenadines. Pour fêter cette résurrection, nous nous offrons un restaurant sur le port de Clifton, et visitons les quelques rues adjacentes, riches en couleurs, un peu touristiques mais vraiment sans débordements.


La population de rencontre, sur le petit marché aux fruits et dans les boutiques, est joyeuse et accueillante. Dans les rues, l'ambiance est plutôt rasta et probablement familière des paradis artificiels...
 

 

Samedi 2 mars

Nous nous plaisons tellement à Clifton que nous débarquons de nouveau au matin pour quelques achats de produits frais et de rhum local.













Du vrai pain en baguette...













... et une belle bonite


Les cales remplies, le bateau en état de marche, nous quittons Union à 10h, cap vers l'objectif principal du voyage: les Tobago Cays.
 

A suivre ici
 

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