11 juillet 2014

En quittant les Açores : de (très) gros amis

Transat 2014 - 7

9 juillet :

Après les formalités de départ et le plein de carburant, Shrubb quitte Angra do Heroismo sous une épaisse couverture nuageuse mais une bonne visibilité.

Le vent est au rendez-vous et vient rapidement à l'est comme prévu, pile de face sur notre route.

Nous allons donc tirer un long bord vers le nord, pour attraper la partie descendante de l'anticyclone et retrouver du vent de nord, qui nous amènera en arrondissant au sud du Portugal vers Gibraltar.








Mais nous n'en avons pas fini avec les merveilles des Açores : dans l'après-midi apparaissent sur notre tribord une, puis deux, puis trois baleines !
  
  
C'est l'effervescence à bord : il s'agit de rorquals, d'une taille impressionnante, dépassant largement les 48 pieds de Shrubb. Visiblement nous les intéressons : ces énormes compagnons de route, qui peuvent atteindre 22 mètres et 70 tonnes, vont nous suivre à petite distance une bonne demi-heure. En fait nous sommes passés au milieu d'un important groupe, nous voyons des souffles plus loin dans toutes les directions.
  

       
Nous mitraillons jusqu'à épuisement des caméras, fascinés et pas toujours rassurés quand les monstres s'approchent d'un peu près. Cet extraordinaire spectacle prend fin après quelques derniers jets dans notre direction, presque à regret, dirait-on.
  

10 juillet :

Après un jour et demi vers le nord au près serré, nous approchons de la position calculée pour le virement de bord.








Quelque chose bouge sur bâbord : baleines ! Encore ! De nouveau ce sont trois spécimens identiques à ceux de la veille, tout aussi imposants mais encore plus amicaux : ils ont bien repéré le bateau et viennent nous observer à quelques mètres à peine. Plusieurs fois ils passent même sous le bateau et ressortent de l'autre côté. Excellent pour la prise de vidéos, mais par moments on aimerait les voir plus loin...




Il serait temps de virer de bord mais les règles d'observation des cétacés déconseillent fortement les brusques changements de direction. Nous profitons donc d'un court éloignement de nos affectueux amis pour faire notre manœuvre et mettre le cap à l'est.

   
Ce sera le rideau final : les yeux pleins de ces images exceptionnelles, nous filons cette fois vers Gibraltar avec un cap tout à fait satisfaisant.
 
  


À suivre ici
 

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